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Leili Anvar est une femme de média : elle participe à de nombreuses émissions à la radio ou à la télévision, pour faire connaître la littérature  et la mystique persane aussi bien  que tous les courants spirituels d'Orient et d'Occident qui peuvent nourrir l'âme dans son cheminement et sa quête de sagesse.

"C'est un monde conçu pour plaire aux yeux et plaire à l'âme."

Maryam Ekhtiar et Leili Anvar

 C'est l'un des grands trésors du Musée. Il s'agit non seulement de la copie illustrée la plus luxueuse du Mantiq al-Tayr, de La Conférence des oiseaux ou du Cantique des oiseaux du poète Attar de Nishapur, mais aussi de l'un des manuscrits les plus raffinés produits dans le monde persan. Il rassemble la poésie, l'art, le soufisme à la fois verbalement et visuellement d'une manière extraordinaire. Et entraîne le spectateur ou le lecteur dans un monde d'allégorie et de symbolisme montrant cette idée de la quête de l'unité avec le divin.

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Une plongée dans l’océan du Savoir ; c’est ce à quoi En Sol Majeur vous invite. Évidemment, il va nous falloir une felouque de curiosité et un peu de souffle mystique, pour se réconcilier avec nos grandes oreilles. Histoire d’écouter. La vie n’est pas courte, mais le temps est compté. Dixit Malek Jân Ne’mati grande figure de la tradition spirituelle kurde.

Sa parole a guidé notre invitée, Leili Anvar, qui a croisé aussi celui qui parfume l’univers de ses poèmes  mystiques, Farid ad-dîn ‘Attâr auteur du célèbre Cantique des oiseaux qu’elle a traduit. C’est une Leili reliée, à une autre voix disant Je suis Afghane, il est donc légitime que sans cesse je parle en cris. Ce qui nous donne une anthologie Le cri des femmes afghanes établie et traduite par notre invitée, docteure en Littérature persane, maître de conférences à l’Inalco, fille de Rûmi et de Victor Hugo ou, pour le dire simplement, née d’un père iranien et d’une mère française et tombée en amour pour la poésie mystique...

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Le Livre des Rois

Comment "Le Livre des Rois” du poète Ferdowsi inspire-t-il la révolte en Iran ?

Après 30 ans, Ferdowsi achève "Le Livre des rois" en 1010, une œuvre littéraire épique inspirée par des événements historiques, comme L'"Iliade" et la guerre de Troie. Un millénaire plus tard, comment le livre le plus connu de la société iranienne contemporaine donne-t-il à entendre le pays ?

 

En l'an 1010, le poète Ferdowsi mettait le point final à ce qui est la plus grande épopée en langue persane : Le Livre des Rois. Retraçant l'histoire de l'Iran, de l'origine de l'univers jusqu'à la conquête arabe au milieu du VIIème siècle, ce texte, depuis, n'a cessé d'être lu, relu, récité et copié. Il n'a pourtant rien d'anachronique : place des femmes, légitimité du pouvoir et conflits entre générations, il est aujourd'hui convoqué dans les mouvements actuels.

"Le Livre des Rois est composé d’histoires qui se racontaient déjà du temps du poète Ferdowsi, à la fin du Xème siècle. L'essentiel de son œuvre est le folklore de l'Iran, ses contes et légendes des rois de l'Iran ancien."

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L’histoire d’un amour perdu dans le désert du monde avec

  • Leili Anvar chercheuse, traductrice

  • Patrick Ringgenberg Historien de l’art et des religions, spécialiste de miniatures persanes, chercheur associé à l’Université de Lausanne

Plusieurs siècles probablement de contes, de poésies, de chants ont été prononcés dans les déserts d’Arabie avant que la geste amoureuse, que le récit sentimental et spirituel de Leyli et Majnûn ne trouvât des formes plus définitives. Au XIIe siècle, le poète Nezâmi fait de cette histoire d’amour une métaphore mystique et donne, de la poursuite amoureuse, le sens plus profond de la quête de la grâce.

Majnûn le fou d’amour qui s’enivre du son du nom de l’aimée qu’il chante dans le désert est le sage. C’est lui dont le grand texte soufi du dernier poète majeur de la tradition classique persane fait l’exemple de l’âme assoiffée d’absolu.

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Nous les croyons condamnées au silence, mais elles continuent de lire et d'écrire, les poétesses d'Afghanistan, et "la nuit, les vents soufflent de rage avec elles".

 

En Afghanistan, comme ailleurs, des femmes lisent, écrivent, récitent et bousculent les codes imposés par l'obscurantisme patriarchal. Celles que Leili Anvar a traduites dans son anthologie bilingue (qui réunit vers, chants et textes de 41 autrices contemporaines), s'expriment en dari, la "langue des rois", une variété du persan parlée dans le nord et l'ouest du pays. Au cœur de leur poésie, marquée par les visions de l'imaginal, s'exprime la volonté d'affirmer ce qu'elles sont, envers et contre tout. Car l'imaginal est plus que l'imaginaire, c'est l'espace bien réel où fusionnent le monde sensible et celui des idées.

Avec Leili Anvar, éditrice et traductrice du Cri des femmes afghanes (Editions Bruno Doucey, 2022)

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"Pour les femmes afghanes, moderniser la poésie est une arme contre l'obscurantisme patriarcal »

A l'occasion de la parution de l'anthologie de poésie "Le cri des femmes afghanes" qu'elle établie et traduit, nous recevons l'iranologue, essayiste et traductrice Leili Anvar.

Pour l’anthologie bilingue Le cri des femmes afghanes (Éditions Bruno Doucey), une anthologie bilingue qui réunit vers, chants et textes de 41 poétesses contemporaines d’Afghanistan, dont elle signe la traduction. En écho à l’actualité sur l’amputation des droits et libertés des femmes en Afghanistan.

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Une salle des machines consacrée aux amants. Michel Zink nous parlera de Tristan et Iseut, dont le destin amoureux et tragique hante toute la tradition littéraire européenne. Nous serons aussi en compagnie d’un couple d’amants originaire de la Péninsule arabique, grâce à la traductrice Leili Anvar.

Comme l’écrit Lamartine dans ses Méditations poétiques : "Adieu ! mot qu’une larme humecte sur la lèvre ;  Mot qui finit la joie et qui tranche l’amour ;  Mot par qui le départ de délices nous sèvre ;  Mot que l’éternité doit effacer un jour ! »

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Dieu parle à tous les hommes dans toutes les cultures, toutes les langues

Avec Leili Anvar, nous allons à la rencontre d’un mouvement spirituel qui pratique une vie mystique très profonde, en même temps qu’une ouverture aux sagesses, aux religions, comme à la société contemporaine.

Un témoignage lumineux, pour mieux comprendre les grands courants qui traversent l’Orient, en particulier la civilisation persane, l’une des plus anciennes et subtiles de notre planète. Une manière de mieux comprendre ce qui rapproche tous les croyants et tous les hommes et les femmes de bonne volonté. Un défi pour notre temps, au moment où les crispations et les oppositions menacent plus que jamais. Un regard différent et particulièrement riche sur le Christ et sur Dieu, qui a toujours parlé à tous les hommes, de tous les temps, de toutes les cultures et de toutes les langues...

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Un regard critique sur l'âge d'or des sciences islamiques (Faouzia Charfi), une série d'expositions éminemment politiques sur les liens entre les arts islamiques et les musées français (Yannick Lintz), et un beau livre sur Quays et Leila, les Roméo et Juliette du monde musulman (Leili Anvar).

  • Leili Anvar chercheuse, traductrice

  • Yannick Lintz conservateur général du patrimoine, directrice du département des Arts de l’Islam du Louvre

  • Faouzia Charfi Physicienne de l'université de Tunis

 

Tewfik Hakem s’entretient avec Faouzia Charfi, qui publie L'Islam et la science (éd. Odile Jacob), Yannick Lintz, directrice du département des Arts de l'Islam du Musée du Louvre, commissaire générale de l'exposition Les Arts de l'Islam. Un passé pour un présent du 20 novembre au 27 mars 2022, et Leili Anvar, pour sa traduction de Leyli et Majnûn du poète persan Jâmi (éd. Diane de Selliers).

Dans son essai L'Islam et la science : en finir avec les compromis (Odile Jacob), Faouzia Charfi nous propose de revisiter l'histoire des sciences en pays d'islam. Une histoire commencée sous le signe de l'ouverture à l'autre avec le vaste mouvement de traduction des textes anciens inauguré  au VIIIe siècle, et qui a bifurqué dès le XIe siècle, quand la science s'est vue assujettie à des fins pratiques et religieuses.

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Malek Jân Ne’mati, dite "sainte Janie" : mystique iranienne et femme libre

La condition des femmes en Iran est au centre de l'actualité internationale, mais ce dont on parle moins, c'est l'apport des femmes à l’histoire de la spiritualité dans ce pays. Leili Anvar, maîtresse de conférences en langue et littérature persanes, a consacré une biographie à la grande mystique iranienne et poétesse kurde Malek Jân Ne’mati (aux éditions Diane de Selliers). Celle que l'on surnomme encore "sainte Janie" reste une figure de femme libre, et reliée au monde.

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La quête de l'Autre : "Le cantique des oiseaux" d'Attâr par Leili Anvar

Avant d’arriver à l’Absolu, demeure du Sîmorgh, des milliers d’oiseaux traversent sept vallées : celles du désir, de l’amour, de la connaissance, de la plénitude, de l’unicité, de la perplexité, du dénuement, de l’anéantissement. Presque tous meurent ou abandonnent en chemin. Seuls trente arrivent au but : sî morgh,

« trente oiseaux ». A travers ce jeu de mots (sî morgh, Sîmorgh), ‘Attâr nous signifie que les sept vallées ne sont que les étapes d’un cheminement intérieur. Au bout, les âmes ne pouvaient que se voir elles-mêmes. Même à ce stade ultime, les oiseaux restent noyés en eux-mêmes. « Vous avez cherché l’Autre en cheminant longtemps/ Vous ne voyez pourtant que vous, rien que vous ! » (distique 4277). C’est que l’objet de la quête n’est pas en dehors de vous, il est en vous. Sîmorgh demeure invisible pour les yeux, indicible par la parole, inaudible à l’ouïe. Il ne vous reste qu’à plonger dans le feu de sa Présence et disparaître. De cet état, personne n’est revenu.

Comment en faire alors le récit ? s’interroge ‘Attâr (circa1158-1221), l’immense poète de Nishapur dont le Mantiq at-Tayr nous est donné ici en vers en conservant le paradoxe qui habite l’original : Comment dire l’indicible ? Comment figurer l’invisible ? Comment penser l’impensable ? La tâche du traducteur est de rendre l’œuvre dans son ambivalence entre l’opacité et la transparence, où se déploie sa densité. Farîd od-dîn ‘Attâr, Le Cantique des Oiseaux : traduction Leili Anvar, choix d’illustrations de peintures islamiques d’Orient analysées et commentées par Michael Barry.

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Le soufisme est la quintessence de ce qu’est l’islam, une spiritualité. Il est depuis son origine un mouvement qui crée un lien intime entre l’âme immortelle et le divin. L’entreprise d’une vie est celle de prendre soin de cette âme qui doit absorber lumière et vérité avant de poursuivre sa route…

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La poésie amoureuse, une anti-philosophie

"Dans l'amour, le vaillant, c'est celui qui lorsque l'amour l'attaque, capitule."  Rûmî.

L'amour mérite-t-il tous les sacrifices ? Faut-il aimer à perdre la raison ? A en croire la poésie persane, l'amour est une expérience mystique... Irrationnel ? hérétique ? Qu'est-ce que le soufisme ?

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Chemins de sagesses

Sous la forme d’entretiens avec Leili Anvar, Frédéric Lenoir présente les grands thèmes universels de la sagesse, d’Orient comme d’Occident.

Sous la forme d’entretiens avec Leili Anvar, Frédéric Lenoir présente en six émissions d’une heure les grands thèmes universels de la sagesse, d’Orient (bouddhisme, Chine, Inde) comme d’Occident (philosophie) :

  • La confiance

  • Le lâcher prise

  • L’amour et la compassion

  • L’attention dans l’instant présent

  • La liberté intérieure etc.

Chaque entretien est ponctué de lectures de textes de sages (du Bouddha à Spinoza, en passant par Epictète, Confucius, Socrate ou Montaigne) ou de contes du monde entier.

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